Space Weather at Paris Observatory
Organisateur(s) : Alain Hilgers (ESA), Carine Briand (LESIA)
Organisateurs : Alain Hilgers (ESA), Carine Briand (LESIA)
Paris-Meudon à la mise en place de réseaux des moyens d’observations, d’archives, d’outils informatiques et de modélisation permettant le développement de services opérationnels de météorologie de l’espace. Pendant cet atelier nous ferons donc le point sur les besoins affichés par l’ESA et le CNES en matière de météorologie de l’espace et verront comment l’Observatoire de Paris peut se positionner par rapport à ces besoins en s’appuyant notamment sur un axe LESIA-Nançay -« OV Paris » dans un premier temps.
La météorologie de l’espace a pour objectif la prévision opérationnelle des phénomènes à la surface du soleil, dans la couronne, le vent solaire, la magnétosphère, l’ionosphère et la thermosphère. Elle fait l’objet de nombreux développements dans tous les pays et notamment en Europe où il est soutenu par le 7ème programme cadre Européen (FP7), l’ESA avec son programme ‘Space Situational Awareness (SSA)’, et le CNES (…).
Trois axes sont définis dans le programme SSA de l’ESA :
1. SST - Space surveillance and tracking of objects in Earth orbit Watching for active and inactive satellites, discarded launch stages and fragmentation debris that orbit the Earth.
2. SWE - Space weather
Monitoring conditions at the Sun and in the solar wind, and in Earth’s magnetosphere, ionosphere and thermosphere, that can affect space-borne and ground-based infrastructure or endanger human life or health.
3. NEO - Near-Earth objects
Detecting natural objects that can potentially impact Earth and cause damage.
Cet atelier se concentrera plus particulièrement sur les aspects météorologie de l’espace (SWE). Cette thématique permet des développements structurants qui intéressent directement la communauté scientifique PNST (mise au point et maintenance de code communautaires dans le domaine de la prédiction des relations soleil terre, accès aux données combinées sol-espace par des moyens du type observatoires virtuels). Un aspect primordial à prendre en compte est qu’une partie significative des services applicatifs a vocation à être utilisée en dehors de la communauté scientifique. De tels services s’appuient sur les moyens opérationnels existants. Ils nécessitent également des activités de fédération, de coordination des moyens d’observations, de mise en accès des données ainsi que la mise en place d’interfaces avec les communautés d’utilisateurs ou de développeurs de services à valeur ajouté.